18 juin 2015 • FED Business • 4 min

Certifications en anglais : les diplômes prisés en entreprise

Les salariés en poste ou à la recherche d’un emploi sont de plus en plus nombreux à passer des tests dans le but d’obtenir une certification en anglais. Ce diplôme, prisé des recruteurs, permet de situer son niveau de langue et d’en faire une force sur son CV. La mention « anglais lu, écrit et parlé » ne suffit plus : il faut désormais prouver son niveau d’anglais en entreprise.

Certifications en anglais : TOEIC et TOEFL, les plus connues

Les tests de langue sont utiles aux recruteurs pour évaluer le niveau de leurs candidats ; encore faut-il opter pour la certification adaptée à votre profil et à votre domaine d’activité.

Le TOEFL

Appelé Test of English as a Foreign Language en version longue, cette certification d’anglais conçue aux États-Unis est exploitée par les universités américaines et les entreprises internationales. Le test consiste en un questionnaire à choix multiples segmenté en quatre parties : listening, structure, reading et writing. D’une durée de 4h, il évalue l’aptitude des candidats à comprendre un texte sur un thème généraliste et à écrire en anglais sur un thème précis. Le score obtenu (sur 120) est valable deux ans. Sachant qu’un score supérieur à 100 correspond à un bon niveau, il est nécessaire de mentionner sa note sur son CV pour donner une idée concrète de sa maîtrise de l’anglais. En revanche, le test ne comporte pas d’épreuve orale et vérifie des connaissances généralistes : il peut donc s’avérer insuffisant aux yeux de certains recruteurs.

Le TOEIC

Le Test of English in International Communication, américain également, se présente également sous la forme d’un QCM noté sur 990. Orienté sur le vocabulaire des affaires et sur l’anglais en entreprise, il dure 2h30 et se divise en deux parties : listening et reading. En dessous de 600 points, inutile de mentionner le TOEIC dans votre CV. Certaines offres d’emploi concernant un poste à l’international exigent d’ailleurs un résultat minimum, comme « TOEIC 750 points requis » par exemple.

Les autres certifications d’anglais en entreprise

Si le TOEIC et le TOEFL raflent la majorité des suffrages auprès des candidats, d’autres certifications d’anglais existent pour situer votre niveau linguistique.

Le DCL

Le Diplôme de Compétence en Langue est délivré par l'Éducation nationale. Adapté aux besoins du monde professionnel, l’examen combine oral et écrit pour simuler une situation de travail et valider l’aptitude à interagir en anglais. Pendant 2h30, le candidat est évalué sur son efficacité à l’oral pour mener sa mission à bien, et sur la qualité linguistique de sa démonstration.

Le CPE

Issu de l’université de Cambridge, le Certificate of Proficiency in English atteste de connaissances solides en culture et en linguistique. D’une durée de 4h30, il est composé de quatre épreuves à l’écrit (compréhension, expression, syntaxe, restitution d’extraits audio) et d’un entretien oral de 20 minutes face à deux examinateurs.

Le BEC

Le Business English Certificate, comme son nom l’indique, est particulièrement axé sur le commerce et les finances. Existant en trois versions (preliminary, vantage et higher), chaque examen dure trois heures et se compose d’épreuves écrites et orales. Permettant de valider un niveau très élevé d’anglais en entreprise, il est surtout apprécié au sein des entreprises européennes.

Le BuLaTS

Dernier né parmi les certifications d’anglais : le BuLaTS (BUsiness LAnguage Testing Service), également issu de Cambridge. Adapté aux attentes des recruteurs, il est fait d’un QCM, de jeux de rôle et de mises en situations professionnelles, comme répondre à un e-mail ou prendre un appel au téléphone. D’une durée de 90 minutes et noté sur 100, un score de 90 est synonyme d’autonomie et de capacité à négocier en anglais sans difficulté. En dessous de 50, il n’est pas indispensable de le mentionner dans votre CV. Malgré son apparition récente, de nombreux grands groupes comme Alcatel, Bosch ou EADS se fient au BuLaTS pour leur recrutement.