11 février 2016 • FED Business • 3 min

Le digital est un secteur en pleine expansion. Au cours des dernières années, son développement a conduit à l’apparition de nouvelles professions. Data scientist, chief data officer, traffic manager : zoom sur trois nouveaux métiers du digital qui font parler d’eux.

Chief data officer, CDO

Ce cadre dirigeant est chargé de gérer l’ensemble du capital de données de l’entreprise et de les utiliser pour définir la stratégie à adopter. Il est souvent rattaché à la direction marketing et travaille en étroite collaboration avec la direction générale.

Au quotidien, il évolue au contact de nombreux corps de métiers. Data scientist, statisticiens, experts en économétrie, en business intelligence, DSI, fonctions supports, responsables des activités opérationnelles ou encore analystes web… Le chief data officer est amené à travailler en collaboration aux eux.

La rémunération évolue entre 3 500 et 4 900€ par mois selon les entreprises.

Data scientist, la nouvelle rock star des métiers du digital

Désigné comme le job le plus sexy du 21e siècle par Harvard Business Review, le métier de data scientist fait partie des nouveaux métiers du digital ayant le vent en poupe. Le travail de ce professionnel consiste à proposer des analyses pointues des données massives (Big Data) qui ont la caractéristique d’être déstructurées et de concerner à la fois les clients, les prospects et les employés. Ces analyses ont pour but de répondre aux problématiques auxquelles est confrontée l’entreprise, d’orienter ses décisions stratégiques et d’améliorer les services/produits proposés aux clients.

Ce métier requiert une excellente connaissance métier, mais aussi des aptitudes techniques. Informatique, statistiques, data mining, le data scientist s’appuie sur de nombreuses spécialités pour imaginer de nouveaux modèles.

Côté salaire, un profil junior peut espérer toucher autour de 38 000€ brut par an, tandis qu’un profil avec plus d’expérience percevra autour de 50 000€ annuels voire plus selon son niveau et le pays dans lequel il exerce. Aux États-Unis, il n’est pas si rare de voir les meilleurs candidats toucher autour de 100 000 dollars par an.

Traffic manager

Pour les entreprises commercialisant leurs produits ou services en ligne, la rentabilité de leur(s) site(s) web est devenue un véritable enjeu. La mission d’un traffic manager consiste à accroître la visibilité d’un site web et obtenir un trafic qualifié, acquérir de nouveaux contacts et augmenter les ventes de l’entreprise. Cela passe par l’optimisation des leviers d’acquisition nécessaires tels que le référencement naturel, le référencement payant, l’affiliation, l’e-mailing, etc. La surveillance des concurrents et l’analyse de l’audience fait aussi partie intégrante de son travail. Nombre de visites, profils des visiteurs, durée des visites… il recourt à de nombreux indicateurs de suivi.

On retrouve ce nouveau métier du digital aussi bien chez l’annonceur qu’au sein d’une agence.

La rémunération d’un responsable de trafic diffère selon l’expérience et les missions qui lui sont confiées. De manière générale, le salaire d’un jeune cadre varie de 25 000 à 40 000€ contre 40 000 à 60 000€ pour un cadre confirmé.

Ces nouveaux métiers du secteur digital tendent à s’installer de manière pérenne au sein des entreprises. Ils complètent une galaxie de métiers déjà bien établie composée notamment de community managers, chargés de référencement naturel (seo managers), web designers ou encore de chefs de projet web.

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