10 décembre 2019 • FED Group • 3 min

Les métiers de la vente peuvent souffrir d’un manque d’attractivité pour leur rémunération parfois peu attrayante, et des contraintes nombreuses, notamment en termes d’horaires, qui compliquent le recrutement à tous les niveaux de poste, vendeurs comme managers. Pourtant, il s’agit d’une des premières voies que choisissent les jeunes dans le cadre de jobs étudiants. Mais les contraintes propres au magasin, avec des ouvertures le dimanche, les coupures en journée ainsi que les découchées en semaine sur les postes à secteur géographique sont autant d’éléments qui freinent les candidats. Or, les candidats à ces métiers sont de plus en plus demandeurs d’un équilibre vie professionnelle et personnelle. Voici 3 pistes à explorer pour satisfaire ces nouvelles attentes :

  • La qualité de la relation avec le N+1 est devenue un élément clé dans les attentes des professionnels du secteur. Les collaborateurs sont à la recherche d’authenticité et de simplicité dans leurs relations hiérarchiques et sont devenus plus matures dans leur relation à l’employeur. Ils évaluent leur engagement en fonction de ce que leur apporte le manager et l’entreprise en retour. Quand cet élément n’est pas au rendez-vous, il y a de grandes chances pour que ces professionnels du Retail ressentent de la démotivation et du désintérêt pour l’emploi occupé et qu’ils finissent par partir.

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  • La culture du feedback, encore trop souvent relayée au second plan, prend désormais tout son sens. Tout comme les collaborateurs vont attendre des retours réguliers sur leur travail au quotidien, ils vont également être de plus en plus exigeants sur cet élément lors d’un processus de recrutement. Il permet de justifier et faire accepter aux candidats des processus longs, et induit un certain respect du candidat. C’est une étape où il ne faut pas mentir et privilégier transparence et honnêteté.


  • Une rémunération attractive peut enfin être un réel élément de fidélisation pour les collaborateurs, le secteur du Retail n’étant pas soumis à une grille de salaire fixe qui pourra être appliquée partout. D’une enseigne à l’autre, les salaires vont être très aléatoires, et permettre aux candidats de faire leur choix sur un critère véritablement différenciant.


Le concept du candidat-recruteur s’applique donc particulièrement au secteur du Retail. Comment contrebalancer des conditions de travail parfois difficiles avec de réels arguments côté employeur ? C’est la question que doivent se poser les entreprises. Rares sont celles qui vont réussir à cocher toutes les cases : des relations avec les N+1 toujours de qualité, une culture du feedback constamment favorisée, et une rémunération attractive. Le candidat va donc naturellement prioriser les critères qu’il va favoriser et idéalement s’orienter vers l’entreprise qui lui correspondra. C’est aussi à l’entreprise de savoir recruter la bonne personne en fonction de ses forces et faiblesses, et l’identifier. Et c’est à ce moment-là que vont intervenir les soft skills, élément essentiel à prendre en compte pour réaliser un recrutement réussi ! On vous donne d’ailleurs rendez-vous dans un article dédié à cette thématique très prochainement !