Questions / Réponses
Si vous êtes en période d’essai, c’est possible et vous devez notifier l’ETT (Fed, en l’occurrence) par écrit.
Hors période d’essai, le seul motif qui vous autorise à mettre fin à votre mission d’intérim prématurément est la signature d’un contrat en CDI. Vous devez être en capacité de présenter ce CDI. Et vous êtes tenu.e de respecter le préavis avant de quitter votre mission d’intérim.
La période d'essai n'est pas renouvelable en intérim. Sa durée dépend de la durée du contrat.
Pour des missions d’une durée inférieure ou égale à un mois, la période d’essai est de deux jours. Pour des missions entre un et deux mois, la période d’essai est de trois jours. Pour les missions supérieures à deux mois, la période d’essai est de cinq jours.
Dans le cas d’un contrat à terme précis, la durée du préavis est d'1 jour par semaine de contrat, renouvellement inclus. Dans le cas d'un contrat à terme imprécis, la durée du préavis est d'1 jour par semaine effectivement travaillée.
Dans tous les cas, la durée maximale de la période de préavis pour un intérimaire ne pourra jamais dépasser 2 semaines.
Votre contrat reprend différents éléments :
- Le nom de l’entreprise utilisatrice
- Les dates de mission
- La période d’essai
- Votre qualification ainsi que les tâches effectuées
- Le cas de recours (motif) ainsi que sa justification
- Votre rémunération etc
Chez Fed, votre contrat sera mis à disposition sur la plate-forme mydfedbox.
Vous recevrez vos identifiants par courriel.
Dès réception, vous pourrez signer directement votre contrat sur cette plate-forme.
Avec l’intérim, il est possible d’avancer ou de reporter l’échéance de la mission dans la limite de 10 jours, à raison de 1 jour pour 5 jours travaillé. Cette « période de souplesse » ne nécessite pas l’établissement d’un avenant au contrat. Sur votre contrat, vous pouvez la trouver dans la partie « Durée de la mission ».
Les relevés sont à compléter une fois par semaine, tous les vendredis soir (et le dernier jour du mois) sur https://www.myfedbox.com.
Chez Fed, les demandes d’acompte sont à transmettre à l’adresse : bh@groupefed.fr.
Les virements sont effectués tous les mardis (sauf la semaine de la paie).
Les demandes sont à transmettre le vendredi précédent les virements.
Félicitations ! Si vous êtes embauché.e à l’issue de votre mission d’intérim, notez que vous ne toucherez pas d’indemnité de fin de mission (IFM). Par ailleurs, la durée des missions réalisées au sein de votre entreprise au cours des 3 mois précédents votre embauche sera prise en compte dans le calcul de votre ancienneté. Enfin, sauf si cela est explicitement spécifié autrement, votre période d’intérim sera déduite de la période d'essai prévue pour le CDI.
Dans votre espace personnel Coffreo.
Il est disponible dans votre espace personnel Coffreo.
Regardez notre vidéo pour calculer votre rémunération en intérim :
Lorsque vous devenez intérimaire chez Fed, vous êtes mis en relation avec un gestionnaire de paye dédié. Il est à votre disposition pour toute question relative à votre contrat de travail temporaire : bordereau d’heures, fiche de paye, rémunération, arrêt maladie… Il connaît votre convention collective et/ou les éventuelles primes et indemnités dont vous pouvez bénéficier. Afin de simplifier toutes les formalités administratives, nos intérimaires disposent également d’un espace privilégié sur la plate-forme dématérialisée myFedBox. A noter : les indications de rémunération données ici ne peuvent être considérées comme une méthode de calcul parfaitement fiable. En effet, selon les entreprises utilisatrices et les conventions collectives appliquées, les rémunérations peuvent varier.
QUELQUES EXEMPLES DE CALCULS DE SALAIRE
POUR CALCULER VOTRE RÉMUNÉRATION
- Prenez en compte, la période du 1er jour de chaque mois jusqu’au dernier jour.
- Prenez en compte les heures réelles effectuées et figurant sur votre relevé d’heures hebdomadaire.
Nous parlons ici de salaire brut. Pour connaître votre salaire net approximatif, rendez-vous sur le site http://www.salaire-brut-en-net.fr/
EXEMPLE :
- Le salaire de base est 28 K€ sur 12 mois
- Considérons un contrat de base hebdomadaire de 35 heures
- Le taux horaire est : (28 000 € divisé par 12 mois) divisé par 151,67 h/mois = 15,38 € brut/heure travaillée
- Si vous travaillez 140 heures/mois (20 jours ouvrés) , la rémunération sera :15,38 x 140 h= 2 153,20 € brut/mois
- Si vous travaillez 161 heures/mois (23 jours ouvrés) , la rémunération sera :15,38 x 161 h= 2 476,18 € brut/mois
A partir de cette base, il faudra ajouter les éventuelles primes et indemnités, si elles sont prévues au contrat. Selon la convention collective/accord d’entreprise dont vous dépendez, la rémunération au-delà de 35 heures peut différer.
L’IFM (Indemnité de Fin de Mission) est égale à 10 % du salaire brut. Comme son nom l’indique, elle est due à la fin de la mission, sauf dans les cas suivants :
- rupture du contrat à l'initiative de l’intérimaire
- faute grave de l’intérimaire
- refus de la souplesse par l’intérimaire
- embauche en CDI dans l’entreprise
- mission-formation
- cas de force majeure ou intempéries.
Je peux contacter ma gestionnaire paie dont les coordonnées figurent sur myfedbox ou envoyer un mail à bh@groupefed.fr
Nous appliquons le taux qui nous est fourni par l’administration fiscale et sur lequel nous ne pouvons pas intervenir.
Le bulletin de paie reprend l’ensemble des heures/jours déclarés dans les relevés et validés par l’entreprise utilisatrice.
Il est disponible sur https://www.coffreo.com/
Vous trouverez sur votre bulletin de paie :
- Le salaire de base
- Les primes si elles sont prévues à votre contrat
- Les cotisations salariales et patronales
- Le salaire net avant le prélèvement à la source
- Le salaire net etc.
En tant qu'intérimaire, vous êtes salarié de l'entreprise de travail temporaire (ETT) avec laquelle vous signez un contrat de travail.
Vous bénéficiez d’une indemnité compensatrice de congés payés (ICCP) qui est versée en fin de contrat.
L’ICCP correspond à 10% de la rémunération brute perçue + les indemnités de fin de mission (IFM) soit ICCP= 10% * (Total des salaires bruts +IFM)
Il faudra informer et transmettre vos justificatifs à votre gestionnaire paie qui effectuera une attestation de salaire (si l’arrêt est de plus de 3 jours) . La Sécurité sociale verse, à partir du 4ème jour d’arrêt de travail, des indemnités journalières.
Elles représentent 50 % du salaire dans la limite du plafond de la Sécurité sociale. Intérimaires Prévoyance peut verser, sous certaines conditions, des indemnités complémentaires à celles de la Sécurité sociale
Toutes les informations sur : https://www.interimairesprevoyance.fr/accueilinterimaires/en-cas-darret-de-travail/maladie-accident-vie-privee
Il faudra informer et transmettre vos justificatifs à votre gestionnaire paie qui effectuera une attestation de salaire.
Sous condition vous pouvez bénéficier d’indemnités complémentaires prévoyance.
- Vous devez justifier de 414 heures dans l’intérim au plus tard le dernier jour du mois qui précède votre début de congé maternité. La condition de 414 heures s’apprécie sur les 12 derniers mois.
- Le début de votre congé de maternité doit se situer pendant une mission ou dans une période de portabilités.
Toutes les informations sur : https://www.interimairesprevoyance.fr/accueilinterimaires/en-cas-darret-de-travail/maladie-accident-vie-privee
Il faudra prévenir votre consultant Fed ainsi que le client et transmettre un justificatif sur bh@groupefed.fr
En cas d’arrêt ou accident, il est nécessaire de prévenir immédiatement votre consultant afin d’effectuer les démarches auprès des organismes (CPAM ou autre).
Pour vous guider dans votre choix du type de contrat le plus adapté à votre recherche, voici en un coup d’œil les différences principales entre les 2 types de contrat :
CDD | Intérim | |
Prise en compte dans l’effectif de l'entreprise | OUI | NON, l'intérimaire est salarié par l'ETT. |
Période d’essai | Jusqu’à 1 mois | Jusqu’à 5 jours |
Rupture du contrat hors période d’essai | L’employeur peut rompre le CDD pour les motifs autorisés. A défaut, il s’expose au paiement des indemnités | L’employeur peut rompre le contrat d’intérim pour les motifs autorisés. L’intérimaire peut rompre le contrat s’il est embauché en CDI. |
Procédures de recrutement | Directement par l'entreprise ou via un cabinet de recrutement. | Par l’ETT. |
Gestion administrative et paie | Responsabilité de l'entreprise, qui est l'employeur. | Responsabilité de l’ETT, qui est l'employeur. |
Date de fin du contrat | Non modifiable. | Peut-être avancée ou reportée (période de souplesse). |
Versement des salaires | Tous les mois | Tous les mois Chez Fed, 1 fois par mois (acompte possible) |
Il existe également des points communs entre le CDD et l’intérim :
- Ils sont conclus pour accomplir des tâches pour une durée limitée
- Leurs motifs de recours sont encadrés strictement par la loi
- L’entreprise ne doit pas y recourir pour assurer l’activité normale et permanente de l’entreprise
- Ils peuvent être renouvelés 2 fois maximum
- Ils donnent lieu au versement de l’indemnité de précarité et de l’indemnité des congés payés à la fin du contrat sauf pour certaines exceptions dans le cas du CDD (contrat de vendange, contrat saisonnier, contrat d’usage constant…)
- Une embauche permanente, en CDI, est possible à l’issue du contrat ou de la mission
Quels sont les avantages de l'intérim pour l’intérimaire ?
Vous vous demandez si vous devez choisir l’intérim ? Vous avez des doutes ? Faisons le point sur les avantages et les inconvénients du statut intérimaire avec cette vidéo qui résume tout :
Rendez-vous sur le site https://www.myfedbox.com
Cliquez sur « mot de passe oublié » et indiquez l’adresse email avec laquelle vous vous êtes enregistré.e ; vous recevrez un nouveau mot de passe par e- mail.
Oui, comme tous les salariés de l’entreprise, sous condition d’ancienneté.
Toutes nos offres d’emploi sont disponibles sur nos sites internet. Pour trouver les offres qui vous concernent, rien de plus simple, choisissez le site spécialisé Fed qui correspond à votre métier.
https://www.fedfinance.fr/offres
https://www.fedsupply.fr/offres
https://www.fedbusiness.fr/offres
https://www.fedlegal.fr/offres
https://www.fedhuman.fr/offres
https://www.fedconstruction.fr/offres
https://www.fedimmobilier.fr/offres
https://www.fedoffice.fr/offres
https://www.fedsante.fr/offres
https://www.fedingenierie.fr/offres
Si vous souhaitez consulter en priorité les missions d’intérim, il vous suffit de sélectionner « type de contrat = intérim » dans le moteur de recherche.
Vous pouvez bien évidemment également nous soumettre une candidature spontanée, grâce à laquelle vous serez enregistré.e dans notre base de candidats. Nous pourrons alors vous proposer des missions qui correspondent à vos compétences et à votre projet.
C’est l’ETT (entreprise de travail temporaire), donc ici le Groupe Fed qui est votre employeur et vous verse votre paie. Les paies de nos intérimaires sont versées une fois par mois.
Nature du contrat de mission | Durée maximum (renouvellement compris) |
Remplacement d'un salarié absent | 18 mois |
Remplacement d'un salarié dont le contrat de travail est suspendu | 18 mois |
Remplacement d'un salarié passé temporairement à temps partiel | 18 mois |
Emploi saisonnier | 18 mois |
Emploi excluant le recours à un CDI | 18 mois |
Remplacement d'un non salarié (chef d'entreprise, chef d'exploitation agricole, profession libérale) | 18 mois |
Accroissement temporaire d'activité | 18 mois |
Commande exceptionnelle à l'export | 24 mois |
Mission exécutée à l'étranger | 24 mois |
Remplacement d'un salarié parti avant la suppression définitive de son poste | 24 mois |
Réalisation de travaux urgents pour mesures de sécurité | 9 mois |
Intérim dans l'attente de l'arrivée d'un salarié en CDI | 9 mois |
Cycle de formation effectué en apprentissage | 36 mois |
- Le FASTT accompagne tous les intérimaires en France et propose de nombreux services qui sont détaillés ici : https://www.fastt.org/
- Mutuelle Intérimaires Santé
- Formation
- Participation aux bénéfices
Tous les cabinets de recrutement spécialisé du Groupe Fed en France proposent des missions en intérim. Toutes nos offres d’emploi sont disponibles sur nos sites internet. Pour trouver les offres qui vous concernent, rien de plus simple, choisissez le site spécialisé Fed qui correspond à votre métier.
Si vous souhaitez consulter en priorité les missions d’intérim, il vous suffit de sélectionner « type de contrat = intérim » dans le moteur de recherche.
Vous pouvez bien évidemment également nous soumettre une candidature spontanée, grâce à laquelle vous serez enregistré.e dans notre base de candidats. Nous pourrons alors vous proposer des missions qui correspondent à vos compétences et à votre projet.
Il est compliqué de mettre fin à une mission d’intérim en dehors de la période d'essai et de la période de souplesse.
Il existe néanmoins quelques cas exceptionnels de ruptures anticipées :
- Recrutement en CDI
- Rupture pour faute grave
- Rupture pour cas de force majeure.
Avec l’intérim, il est possible d’avancer ou de reporter l’échéance de la mission dans la limite de 10 jours, à raison de 1 jour pour 5 jours travaillé. Cette « période de souplesse » ne nécessite pas l’établissement d’un avenant au contrat.
La durée du contrat de ne peut pas être modifiée en dehors de cette limite de souplesse.
Mais il peut être renouvelée 2 fois maximum.
Le CDII (CDI Intérimaire) n’est indiqué que dans certains cas très précis car il est plus contraignant que l’intérim « classique ».
Comment fonctionne le CDII ? Une entreprise de travail temporaire (ETT) conclut avec un salarié un CDI pour l’exécution de missions successives. Le contrat peut prévoir des périodes sans exécution de mission, ou intermission.
Ainsi, un salarié sous CDII est un salarié embauché et rémunéré par une ETT qui le met à la disposition d’une entreprise utilisatrice pour une durée limitée, dénommée mission.
Le CDII garantit le versement d’une rémunération mensuelle minimale au moins égale au produit du Smic, par le nombre d’heures correspondant à la durée légale hebdomadaire pour le mois considéré, compte tenu des rémunérations versées au cours de cette période.
Le CDII est inscrit dans le code du travail aux articles L. 1251-58-1 et suivants.
A noter : certaines dispositions prévues pour le travail temporaire « classiques » ne sont pas applicables aux salariés sous CDII. Ce sont :
- la période d’essai du contrat de mission ;
- le versement de l’indemnité compensatrice de congés payés après chaque mission effectuée ;
- le versement de l’indemnité de fin de mission ;
- la rupture anticipée du contrat de mission.
Le CDI intérimaire relève des règles de droit commun du licenciement ;
- le délai de carence entre deux missions successives sur le même poste de travail.
Pour l’entreprise utilisatrice, le recours à un salarié sous CDI intérimaire permet donc des missions plus longues et sans délai de carence sur le même poste. La fin de mission n’est pas imputée à l’entreprise utilisatrice pour le calcul du bonus-malus applicable aux contributions patronales d’assurance chômage.
Vous souhaitez pérenniser le poste de votre salarié intérimaire et l’embaucher ? Bonne nouvelle ! Quelques éléments importants sont à noter. Tout d’abord, le salarié embauché à l’issue de sa mission d’intérim ne touchera pas son indemnité de fin de mission. Par ailleurs, la durée des missions réalisées au sein de votre entreprise au cours des 3 mois précédents son embauche sera prise en compte dans le calcul de l’ancienneté. Enfin, sauf si vous prévoyez explicitement d’inclure une période d’essai, la période d’intérim sera déduite de la période d'essai.
Il est possible de renouveler une mission d’intérim au maximum 2 fois, sous certaines conditions.
La durée du renouvellement doit respecter la limite prévue pour chaque cas de recours. En outre, elle ne doit pas excéder :
- pour les contrats de 14 jours ou plus : un tiers de la durée du contrat
- pour les contrats de moins de 14 jours : la moitié de la durée du contrat
Notez que dans l’immense majorité des cas, la durée maximale autorisée pour une mission d'intérim est de 18 mois, renouvellements compris. Les exceptions sont les suivantes :
Commande exceptionnelle à l'export | 24 mois |
Mission exécutée à l'étranger | 24 mois |
Remplacement d'un salarié parti avant la suppression définitive de son poste | 24 mois |
Réalisation de travaux urgents pour mesures de sécurité | 9 mois |
Intérim dans l'attente de l'arrivée d'un salarié en CDI | 9 mois |
Cycle de formation effectué en apprentissage | 36 mois |
Pour les contrats d'une durée inférieure à 14 jours calendaires, le délai de carence est égal à la moitié de la durée de la mission effectuée chez le client.
Exemple : Pour un contrat de 6 jours, le délai de carence sera de 3 jours.
Pour les contrats d'une durée supérieure à 14 jours calendaires, le délai de carence est égal au tiers de la durée de la mission chez le client.
Exemple : Pour un contrat de 6 semaines (30 jours travaillés), le délai de carence sera de 10 jours.
Au terme de la mission (Contrat initial + 2 prolongations maximum), il est interdit de faire appel à un intérimaire pour le même poste. Une période appelée « délai de carence » doit être légalement respectée.
Ce délai de carence a été mis en place dans le Droit du Travail afin de limiter le risque que certaines entreprises pourvoient des postes qui devraient être permanents en « enchaînant » des contrats précaires successifs.
Pour prolonger la mission, 2 renouvellements de contrats sont possibles, (1 Contrat initial + 2 avenants de prolongation) avant que s’applique le délai de carence.
L'entreprise risque une amende de 3750 €, 7500 € (si récidive) et 6 mois de prison pour le dirigeant.
Des exceptions au délai de carence sont prévues par le Code du Travail dans certains cas spécifiques, qui sont :
- Nouvelle absence du salarié remplacé lorsque le contrat est conclu pour assurer le remplacement d’une personne absente ou dont le contrat est suspendu ;
- Travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité ;
- Emplois saisonniers ;
- Emplois pour lesquels il est d’usage constant de ne pas recourir au CDI ;
- CDD conclu dans le cadre de la politique de l’emploi ;
- Rupture anticipée du contrat du fait du salarié (avec preuve à l’appui) ;
- Refus par le salarié du renouvellement de son contrat : un contrat peut être conclu pour la durée du contrat non renouvelé.
Si l’entreprise peut justifier être dans l’une de ces situations, alors elle n’est pas tenue de respecter le délai de carence. De plus, depuis l’ordonnance Macron du 22 septembre 2017, les branches utilisatrices peuvent fixer leurs propres règles sur les modalités de calcul du délai de carence et les exceptions au délai de carence.
Plusieurs branches ont négocié sur ce point :
- secteur de l’import-export : suppression du délai de carence entre les motifs d’accroissement temporaire d’activité et de remplacement ;
- secteur de la métallurgie : suppression du délai de carence, sauf cas de recours successifs de salariés handicapés ;
- secteur de la propreté : suppression du délai de carence, sauf cas de recours successifs de salariés handicapés ;
- secteur de la fabrication du verre : suppression du délai de carence.
Rien de plus simple ! Envoyez-nous directement votre demande en remplissant ce formulaire (https://www.fedbusiness.fr/nous-confier-un-poste), nous vous rappellerons rapidement !
Durant la période d’essai, le salarié intérimaire, l’ETT ou l’entreprise cliente peuvent décider de mettre un terme au contrat.
La période d'essai n'est pas renouvelable en intérim. Sa durée dépend de la durée du contrat. Pour des missions d’une durée inférieure ou égale à un mois, la période d’essai est de deux jours. Pour des missions entre un et deux mois, la période d’essai est de trois jours.
Pour les missions supérieures à deux mois, la période d’essai est de cinq jours.
Pour vous guider dans votre choix du type de contrat le plus adapté à votre organisation, voici en un coup d’œil les différences principales entre les 2 types de contrat :
CDD | Intérim | |
Prise en compte dans l’effectif de l'entreprise | OUI | NON, l'intérimaire est salarié par l'ETT. |
Période d’essai | Jusqu’à 1 mois | Jusqu’à 5 jours |
Rupture du contrat hors période d’essai | L’employeur peut rompre le CDD pour les motifs autorisés. A défaut, il s’expose au paiement des indemnités | L’employeur peut rompre le contrat d’intérim pour les motifs autorisés. L’intérimaire peut rompre le contrat s’il est embauché en CDI. |
Procédures de recrutement | Directement par l'entreprise ou via un cabinet de recrutement. | Par l’ETT. |
Gestion administrative et paie | Responsabilité de l'entreprise, qui est l'employeur. | Responsabilité de l’ETT, qui est l'employeur. |
Date de fin du contrat | Non modifiable. | Peut-être avancée ou reportée (période de souplesse). |
Coût du contrat pour l’entreprise | Salaire brut, charges sociales patronales et divers frais de gestion administrative. | Correspond à X fois le salaire brut, X étant le coefficient pratiqué par l'ETT, qui facture l'entreprise utilisatrice. |
Allègement des cotisations | OUI | NON |
Versement des salaires | Tous les mois | Tous les mois Chez Fed, 1 fois par mois (acompte possible) |
Il existe également des points communs entre le CDD et l’intérim :
- Ils sont conclus pour accomplir des tâches pour une durée limitée
- Leurs motifs de recours sont encadrés strictement par la loi
- L’entreprise ne doit pas y recourir pour assurer l’activité normale et permanente de l’entreprise
- Ils peuvent être renouvelés 2 fois maximum
- Ils donnent lieu au versement de l’indemnité de précarité et de l’indemnité des congés payés à la fin du contrat sauf pour certaines exceptions dans le cas du CDD (contrat de vendange, contrat saisonnier, contrat d’usage constant…)
- Une embauche permanente, en CDI, est possible à l’issue du contrat ou de la mission
Les relevés sont saisis par les intérimaires une fois par semaine, tous les vendredis soir (et le dernier jour du mois) sur https://www.myfedbox.com
Vous pourrez par la suite valider le relevé saisi par l’intérimaire.
Chez Fed, le contrat sera mis à disposition sur la plate-forme mydfedbox : https://www.myfedbox.com
Vous recevrez vos identifiants par courriel.
Dès réception, vous pourrez signer directement votre contrat sur cette plate-forme.
C’est déjà la cas de beaucoup de nos clients donc nous savons nous adapter à la plupart des plate-formes du marché.
Oui, dès lors que l’absence du salarié est temporaire et non liée à l’exercice du droit de grève.
Oui, dès lors que l’emploi saisonnier correspond à cette définition : « emplois dont les tâches sont appelées à se répéter chaque année selon une périodicité à peu près fixe, en fonction du rythme des saisons ou des modes de vie collectifs. »
Les branches d’activité ou les travaux qui présentent un caractère saisonnier sont surtout l’agriculture, les industries agroalimentaires et le tourisme.
Il est interdit de recourir à des intérimaires dans les cas suivants :
- Contrat ayant pour objet de pourvoir durablement à un emploi
- Remplacement de salariés grévistes
- Pour exécuter des travaux dangereux
- Lorsque l’entreprise a effectué un licenciement économique dans les 6 mois qui précédent
- Remplacement d’un médecin du travail.
Pour commencer, vous devez justifier de votre cas de recours à l’intérim.
L’entreprise utilisatrice est également responsable d’assurer la santé et la sécurité du travailleur intérimaire. Pour ce faire, vous êtes tenu de fournir les équipements de protection individuelle nécessaires à la réalisation de sa mission, mais également dispenser une formation pratique et appropriée en matière de sécurité dans les mêmes conditions que les salariés permanents. Si le poste en intérim présente des risques particuliers (en cas de travail en hauteur, par exemple), l’entreprise utilisatrice doit en outre dispenser une formation renforcée en matière de santé et sécurité.
Enfin, votre intérimaire doit accéder aux équipements collectifs de l’entreprise (restaurant, douches, vestiaires…). Il bénéficie également des titres-restaurant dans les mêmes conditions que les salariés permanents.
A noter également : si votre entreprise a mis en place pour les salariés permanents un dispositif de communication des emplois vacants dans l’entreprise, les intérimaires doivent également être inclus dans ce dispositif.
En dehors de quelques cas particuliers strictement encadrés, les cas de recours à l’intérim prévus par la loi sont les suivants.
- Remplacement d’un salarié absent (sauf en cas de grève).
- Attente de la prise de fonction d’un nouveau salarié embauché en CDI.
- Attente de la suppression définitive du poste du salarié ayant quitté définitivement l’entreprise.
- Remplacement d’un salarié passé provisoirement à temps partiel (congé parental d’éducation, temps partiel pour création ou reprise d’entreprise…).
- Remplacement d’un chef d’entreprise artisanale, industrielle ou commerciale, d’une personne exerçant une profession libérale, de son conjoint participant effectivement à l’activité de l’entreprise à titre professionnel et habituel ou d’un associé non salarié d’une société civile professionnelle, d’une société civile de moyens, d’une société d’exercice libéral ou de toute autre personne morale exerçant une profession libérale.
- Remplacement temporaire d’un chef d’exploitation agricole, d’un aide familial, d’un associé d’exploitation ou de leur conjoint dès lors qu’il participe effectivement à l’activité de l’entreprise ou de l’exploitation agricole.
- Accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise (sauf pendant un délai de 6 mois pour les postes concernés par un licenciement économique).
- Emplois à caractère saisonnier
- Emplois « d’usage » : pour certains emplois, par nature temporaire, il est d’usage constant de ne pas embaucher sous contrat à durée indéterminée. Les secteurs d’activité concernés sont définis par décret ou par voie de convention ou d’accord collectif étendu. Leur liste figure à l’article D. 1251-1 du Code du travail.
A noter : A titre expérimental, à compter du 1er janvier 2019 et jusqu’au 31 décembre 2021, outre les cas de recours à un salarié temporaire prévus aux articles L. 1251-6 et L. 1251-7 du code du travail et rappelés ci-dessus, la mise à disposition d’un salarié temporaire auprès d’une entreprise utilisatrice peut intervenir lorsque ce salarié temporaire est un bénéficiaire de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés mentionné à l’article L. 5212-13 du même code.
Oui, dans les cas suivants :
- Remplacement d’un chef d’entreprise artisanale, industrielle ou commerciale, d’une personne exerçant une profession libérale, de son conjoint participant effectivement à l’activité de l’entreprise à titre professionnel et habituel ou d’un associé non salarié d’une société civile professionnelle, d’une société civile de moyens, d’une société d’exercice libéral ou de toute autre personne morale exerçant une profession libérale.
- Remplacement temporaire d’un chef d’exploitation agricole, d’un aide familial, d’un associé d’exploitation ou de leur conjoint dès lors qu’il participe effectivement à l’activité de l’entreprise ou de l’exploitation agricole.